Généralité
Nom : Hazrad
Prénom : Khan
Age : 27 ans
Type de perso : Camelot
Arme : Faux, armes de jet
Clan : Aucun
Physique
Cheveux : Châtains clairs, mi-longs
Yeux : Gris, légèrement bleutés
Taille : 1.79 mètres
Poids : 63 kilogrammes
Autre (?) : Cicatrice de brûlure sur la joue gauche. Il porte une tunique grise et noire jusqu'au bassin et un pantalon noir en tissu attaché à la ceinture avec de la veille ficelle. Il porte également des chaussures en tissu qui sont elles-mêmes rattachées au pantalon avec de la vieille ficelle. Il a l'habitude de porter des gants usés en cuir qui s'arrêtent avant le coude.
Morale
Caractère et personnalité : Personnage sympathique et serviable. Il ne cherche pas à se battre, mais plutôt à vendre ses produits tranquillement dans le coin d'un village. Toutefois, il pique très facilement la mouche ! Pour remédier à ce problème, il a l'habitude de plaisanter, ou de s'évader du problème pour entrer dans son petit monde, ce qui peut agacer certaines personnes. Un peu alcoolique sur les bords, il perd la plupart de ses moyens devant une fille, sauf si celle-ci est une cliente.
La chose étrange chez Khan, c'est que personne ne sait vraiment qui il est. A le voir, on remarque clairement qu'il n'est pas du japon, mais sans plus. Personne n'a cherché à fouiller là-dedans, qui voudrait connaître le passé d'un marchand. Mais ce passé... pourrait bien en surprendre plus d'un.
En résumé, il est : animé de l'esprit, travailleur, soupe au lait, alcoolique et un peu lâche.
Devises ou principes moraux : Khan n'agresse pas des personnes sans raisons valables. Les meubles, par contre, n'ont pas cette chance.
Histoire
Biographie : Originaire du Pakistan, Khan Hazrad naquit lors d'une petite guerre civile dans son village. Elle était sans importance pour les villages et pays voisins et ces derniers avaient décidé de l'ignorer ; après tout, ce n'était pas la première fois que Jila, un petit village "invisible" aux yeux des autres, était impliqué dans les petites batailles personnelles de la ville Zhob qui était à environ un kilomètre de celle-ci.
Contrairement à Jila, Zhob avait été reconnue comme une des plus grandes villes de l'époque. La plupart des habitants de Jila se déplaçait en cet endroit pour y faire les meilleurs profits en vente, en spectacle de rue... mais depuis quelques années, cela ne se passait plus ainsi.
Autrefois, les petites guerres civiles étaient médiocres, elles se limitaient à des lancer de pierres, des insultes et autres banalités. Mais un jour d'été, pendant une manifestation, un coup de feu retentit dans toutes les rues environnantes, sur lequel s'ensuivit d'autres tirs. La pluparts des habitants de Jila purent s'enfuirent de leur stand et rentrer à leur village, mais ils n'étaient pas à l'abri pour autant. Bien que le NE de Zhob profitait de nombreux produits de qualité à bon prix grâce à Jila, la guerre commença à s'infiltrer dans leur petit village.
Les ravages commençaient à devenir important dans le NE de Zhob, et, par manque de nourriture, les vols dans Jila ne faisaient qu'accroître de jour en jour. C'est en cette période de maraudages que Khan est né. Sa mère, Mahid, était la seule personne de sa famille qui avait survécue. C'était donc elle qui s'était occupé de la plupart de ses besoins comme son éducation, son enseignement et surtout, de sa prudence. Pour elle, c'était seulement dans les théâtres et les spectacles que l'on combattait héroïquement, mais au dehors, la fuite n'était que la seule solution.
A ses cinq ans, la guerre civile s'était un peu calmée. Les pillages avaient été, pour la plupart, contrecarrés par les habitants et la paix au sein des petits villageois était revenue. Tout portait à croire que la guerre allait enfin se taire. Khan descendait d'une famille de camelots, et suivait à son tour la formation nécessaire pour en devenir un. Jila n'entendait presque plus parler de Zhob, et de toute manière, les habitants du village prévoyaient de vendre leurs produits à d'autres villes.
Vers ses douze ans, Khan fit son premier voyage en tant que marchand ambulant officiel pour le village. La cible de son groupe, qui se composait de trois adultes et deux enfants, n'était pas bien difficile. Le village avait trouvé une petite ville à deux kilomètres qui pourrait facilement acheter leurs produits. Les années défilèrent alors ainsi, Zhob avait été rayée de la liste des acheteurs, et la petite ville plus loin était alors leur nouvelle cliente.
Soir d'automne, Khan a dix-sept ans, et un objet siffle au loin, en direction de Zhob. Les habitants de Jila n'y pensaient même plus dans les secondes qui suivirent, sûrement une nouvelle bataille sans importance. Mais lorsqu'une explosion se fit entendre, ils se retournèrent à nouveau en direction dans la ville, un énorme brasier s'offrant à eux comme spectacle. La panique commençait à s'installer chez les habitants ; ils n'auraient jamais pensé que des êtres humains puissent inventer une chose pouvant faire une explosion aussi énorme. Mais le plus effrayant, c'est que certaines d'entre-elles ne faisaient que se rapprocher de Jila. Quand soudain, un sifflement insupportable se fit entendre au sein du village, et puis... le silence.
La vue brouillée, Khan réouvrit lentement les yeux. Son village était en feu, la plupart de ses habitants au sol, morts. Zhob semblait avoir cessé le feu, probablement en voyant les catastrophes produites. D'un ultime effort, il se releva, et se dirigea vers les restes de sa maison. Sa mère avait elle aussi survécue, mais pour combien de temps ? Elle était en piteux état, et le seul mot qu'elle put dire avant de s'éteindre était "fuis".
Ce mot, combien de fois l'avait-il entendu ? Il avait commencé de l'entendre depuis sa naissance en tout cas. Le peu de survivant de Jila se déplacèrent alors vers la petite ville à deux kilomètres pour y trouver refuge. Le deuil passait très mal pour Khan, Zhob avait véritablement été une source de malheurs, d'abord son père avant sa naissance, puis sa mère avant sa majorité... le seul souvenir qu'il avait d'eux était une faux usée en acier qu'ils utilisaient pour faucher les champs lors de la moisson, un bien piètre souvenir... mais étant le seul, il l'entretenait avec soin et la gardait avec lui, où qu'il aille, ce qui pouvait poser quelques problèmes parfois. Une faux grisâtre de deux mètres dans une bibliothèque, ce n'était pas très réglementaire.
Lors de ses dix-neuf ans, il décida de prendre en main son avenir, et de devenir le meilleur camelot de la terre. Il entreprit un énorme voyage à travers l'Asie pour découvrir tous les mystères de celle-ci, et de vendre tous les produits dont les gens rêvent. Un énorme sac en vieux cuir au dos, la faux attachée à celui-ci, il fit ses adieux au reste du village qui faisait maintenant partie de la ville et partit en direction de l'Afghanistan. Dans son voyage, il rencontra de nombreuses religions, coutumes, traditions, art de vivre...
C'est uniquement au bout de sept ans, après avoir traversé l'Afghanistan, le Tadjakistan, le Kirghizistan, le Khazakhstan, la Mongolie, la Chine et la Corée qu'il arriva par la mer au Japon. Epuisé par tous ces voyages, et surtout par la vitesse à laquelle il les faisait, il décida de se reposer dans un village du pays. Il avait eu de nombreux problèmes avec les langues étrangères (sa langue maternelle étant l'urdu), mais il comptait bien les apprendre pour pouvoir obtenir de nouvelles marchandises et de nombreux clients. Un an s'écoula, Khan arriva enfin à maîtriser le japonais. Il ne comptait pas partir aussi vite de ce pays que les autres, car le prix de son voyage en mer l'avait découragé à partir de suite.
Lors d'un vagabondage dans une forêt, il vit un vieil écriteau dans celle-ci, planté sur un petit sentier. Il indiquait "Matsuura", et Khan décida de voir ce que c'était. Après une marche de plusieurs heures, une ville moyenne se présenta devant lui. La visiter... ne serait pas de refus.
Lun 17 Mar - 11:34
